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Jérôme est un membre à part de l’équipe VP Strat. Celui qui a la lourde tâche d’amener l’équipe sur le chemin du relâchement avec une session de yoga hebdomadaire. Entre deux chiens tête en bas, il a pris le temps de raconter son parcours, sa passion et de nous expliquer sa stratégie de communication pour recruter de nouveaux disciples. Interview Namaste à découvrir ci-dessous.

Depuis combien de temps pratiques-tu ? Et comment vient-on au yoga ?

Le yoga est arrivé à moi dans une « seconde vie ». La 1ère, je l’ai passée en entreprise pendant plus de 15 ans, dans le secteur des médias et des agences de communication. En tant que contrôleur de gestion pour Prisma Media, avant de passer à la stratégie et croissance externe du groupe. C’était en 2010, à une époque où les médias traditionnels ont compris qu’internet bouleversait leur modèle, et qu’il fallait investir dans le digital. J’ai donc participé à une douzaine d’acquisitions dans le secteur, un métier qui m’a amené à beaucoup travailler, mais aussi avoir moins de temps pour moi. Se sont ajoutées à cela quelques épreuves personnelles qui ont fait que j’ai perdu le sommeil. Et c’est là que le yoga rentre en jeu. Après quelques séances, je me détends, me reconnecte à ma respiration, dors mieux. Même si question flexibilité, je suis 0 !

Puis je pars à Madrid, passer un MBA, je voyage beaucoup, donc j’arrête. Jusqu’à mon retour en France, où je ressens ce besoin de me recentrer. Et cette fois, je m’y mets à fond. 4 séances par semaine, je teste tous les studios, puis finis, sur les conseils de professeurs, par participer à un « teacher training ». Durant deux sessions de 15 jours, je connecte avec les gens, il se passe quelque chose de magique. Jusqu’à un alignement de planètes qui me fait passer de la pratique à l’enseignement…

Et où t’amènent ces planètes ?

A Singapour ! J’obtiens mon diplôme de professeur fin 2018, puis début 2019, on propose à mon compagnon de l’époque une expatriation. Je quitte tout, mon job « corporate », pour me lancer à fond dans l’enseignement là-bas.  Cela commence par des cours en freelance, notamment avec les expats français. Puis j’arrive à nouer un partenariat avec le Sofitel, j’organise des workshops… ça décolle assez rapidement, et je me retrouve totalement booké !

Avec une stratégie de communication particulière ?

Pas posée sur PowerPoint, mais assez nette dans ma tête. D’abord du networking, en contactant toutes les associations, organisations d’expatriés, françaises, allemandes et espagnoles notamment. Le bouche à oreille est enclenché. J’ai accompagné cela par des cours en extérieur, au jardin botanique, et des events dont je faisais la promotion sur Instagram. Et enfin, via un site dont partait une newsletter bi-mensuelle.

A mon retour à Paris il y a 6 mois, j’ai appliqué sensiblement la même approche, sauf qu’au lieu des expatriés, mes communications ont ciblé les entreprises.

As-tu beaucoup réfléchi à ton personal branding ?

J’ai fait une formation en méditation à Bali, pour digérer beaucoup de choses de ma vie et j’ai appris à raconter mon histoire, mes traumas, mon parcours de vie, à connecter avec les gens.

Sur les réseaux, je fais attention à ce que je publie, aux vidéos, aux tutoriels, en gardant un contenu cohérent autour du yoga. J’essaie de viser autant les débutants et les avancés, de créer du lien.

Au début, j’ai délégué les photos et vidéos à une photographe japonaise à Singapour. Sur Paris, j’y ai dédié une pièce, investi en matériel : une bonne caméra, un bon objectif, un trépied, une lumière… Je me suis formé au montage vidéo, ce qui n’est pas ma partie préférée, mais on apprend. Je dirais que je dédie 1h30-2h/jour à la communication.

À lire, notre article sur Comment créer une vidéo attractive pour votre marque ?

Pour terminer, un argument pour convaincre les réticents de la souplesse, notamment en entreprise ?

D’expérience, en entreprise, tu vas avoir essentiellement des gens qui découvrent une activité. Et souvent, les gens en entreprises deviennent mordus, et finissent par le réclamer. La vie « corporate » fait que l’emploi du temps vient parfois à l’encontre de ces rendez-vous de détente, mais l’on s’adapte. Tout comme j’adapte mes cours en entreprise, privilégie certains flows, positions plus « confortables » face aux collègues. L’idée est d’être moins strict. Et surtout, que tout le monde passe un bon moment de relaxation !

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